Les débuts de l'escrime en tant que sport remontent au XIV-XVe siècle, et l'Italie comme l'Allemagne en revendiquent toutes deux l'origine. Les maîtres d'escrime allemands ont organisé les premières guildes au XVe siècle, parmi lesquelles le Marxbruder de Francfort en 1480.

L'escrime est un sport de combat. Il s'agit de l'art de toucher un adversaire avec la pointe (estoc) ou le tranchant (taille) d'une arme blanche sur les parties valables, sans être touché. On utilise trois types d'armes : le fleuret, l'épée ou le sabre.

 

Le fleuret : à ses origines, à la fin du XVIIIe siècle le fleuret était une arme d'entraînement et d'étude de l'escrime. Contrairement au sabre et à l'épée, le fleuret n'a jamais quitté le milieu fermé de la salle d'armes : il ne fut utilisé ni sur les champs de bataille ni dans les duels. Le fleuret était la seule arme autorisée aux femmes jusqu'à la fin du XIXe siècle. Il pèse moins de 500 grammes. La surface valable est matérialisée par le torse et le dos.

 

L'épee : la rapière apparaît en Espagne vers 1470. Son nom est un dérivé de l'espagnol espada ropera, c'est-à-dire "épée que l'on porte avec ses vêtements" : plus simplement, il s'agit de la première épée de ville. La coquille est beaucoup plus grande et profonde. La surface valable va de la tête aux pieds.

 

Le sabre : le pays où la tradition de l'escrime remonte le plus loin est la Chine. Vingt sept siècles avant J.C., les Chinois connaissaient déjà parfaitement le maniement des armes et notamment du sabre. Plus tard, vingt-deux siècles avant J.C., des écoles d'armes étaient créées en Assyrie. C'est une arme de convention, sa coquille est grande convexe et continue. La surface valable de trouve au dessus de la ceinture, et l'on peut toucher avec la pointe et le tranchant de la lame.